Le fait le plus marquant, c'est qu'il n'y en a pas ! Pas assez d'eau et à l'inverse trop de froid ont fait que ce WI ne restera pas gravé dans les « analtidés ».
C'est la cinquième pire année en terme d'effectifs recensés depuis 1995 et, avec 30 espèces observées, la diversité n'était pas non plus au rendez-vous. Pourtant la couverture (il en fallait...) a été bonne sur notre département, malgré la basse température, la neige et les restes de la tempête.
On a pu constater, chez les anatidés, une petite remontée par rapport à 2016 pour la plupart des canards de surface, mis à part le chipeau. Chez les plongeurs, le Fuligule milouinan, qui se fait bien trop rare, a fait une réapparition remarquée.
En ce qui concerne les ardéidés, notons le plus mauvais effectif de Hérons cendrés depuis 2003 et une très légère remontée des Grandes Aigrettes qui nous avaient habitués à mieux. Pour la troisième fois seulement, une Aigrette garzette a été vue dans la vallée de la Bar à cette période.
Sinon, chute libre des effectifs de Grèbes huppés et nous n'avons pas eu la joie de compter parmi nous le Grèbe jougris qui stationnait aux Ayvelles peu de temps avant le comptage.
Les limicoles avaient déserté les lieux par ces grands froids et seuls quelques vanneaux furent présents.
Ce sont les laridés et particulièrement les goélands qui défraient la chronique avec un record historique puisque l'on dépasse les 360 oiseaux, toutes espèces confondues. Les conditions n’ont pas permis pas une identification certaine mais il est fort possible que des Goélands argentés et pontiques se soient glissés au milieu des leucophées et des bruns.
Merci à Alain, Christophe, Claude, Daniel, Didier, Gérard, Jean-François, Jean-Marie (x2), Jérôme, Kevin, Nicolas, Maden, Olivier, Pascal (x2), Quentin et Thierry pour leurs prestations.