Valentin et Jéremie accompagnés par Victor, bénévole de l'association, ont poursuivi hier l'inventaire dédié au Triton crêté, espèce vulnérable dans la région.
Après avoir installés les nasses dans l'après midi sur un secteur comportant 10 mares, les garçons sont revenus les relever 2-3h plus tard comme l’exige le protocole.
Trois espèces de triton sur les quatre indigènes ont pu être observées: Triton ponctué (vulnérable), le Triton palmé (à surveiller) et le Triton crêté. Un inventaire satisfaisant pour ce secteur. Affaire à suivre puisque l'association doit repasser trois fois sur chaque secteur sur 15 jours.

Tritons crêté

 

 

Comme l’an dernier, l’AG a eu lieu à Raillicourt, une balade a précédé la réunion et une soixantaine de personnes ont écouté attentivement les différents rapports. Mais il y eut des différences significatives : la sortie s’est déroulée dans une ambiance printanière et non pas glaciale et nous avons eu le plaisir de voir cette année plusieurs nouvelles têtes. Une fois les administrateurs sortants réélus à l’unanimité (Marie-Hélène Guislain, Kevin Noblet et Claude Parent), les participants se sont retrouvés autour du verre de l’amitié pour des discussions amicales, et ensuite pour une quarantaine d’entre eux, autour du savoureux buffet froid.

AG 2017

 

 

Pour les bénévoles du ReNArd le début de l’année ne signifie pas uniquement bonnes résolutions après les fêtes. Non, c’est aussi la période des comptages hivernaux des chauves-souris. Ainsi, lors du week-end des 18 et 19 février 2017, la fine équipe de chiroptérologues (à vos souhaits !) s’est retrouvé pour marcher, ramper et suer à la recherche des dames de la nuit qui, à cette période sont en pleine hibernation. En effet, les faibles températures stoppent l’activité des insectes qui constituent, dans nos contrées, leur seule source de nourriture. Ce phénomène les force donc à rentrer en léthargie dans des sites où les températures restent stables (ardoisières, carrières, forts, caves…).

Ce week-end s’axait sur le comptage des ardoisières du Massif Ardennais et du Fort de Rocroi. Les ardoisières sont des galeries creusées à même la roche et s’enfonçant parfois sur plusieurs centaines de mètres. Cependant l’accès à certains sites peut s’avérer chaotique et dangereux, nécessitant l’emploi de matériel de spéléologie (casque, corde, baudrier…).

Plusieurs équipes de 3 à 4 bénévoles réalisaient une visite de ces différents sites à l’aide de lampes et comptaient donc les chauves-souris après les avoir déterminées, lorsque cela était possible. En effet, certains individus s’introduisent parfois si profondément dans les anfractuosités de la roche que seules une patte ou une oreille sont visibles !

Un gîte était loué le samedi soir, l’occasion de faire le bilan de la première journée, de préparer la seconde et bien-sûr de se retrouver tous ensemble dans une ambiance bonne-enfant. Enfin, le dimanche, après avoir nettoyé le gîte, rebelote ! Les différentes équipes repartaient à l’assaut avant de rentrer chacun chez soi. Au total, environ 600 chauves-souris ont été recensées lors de ce week-end !

Un grand merci aux 12 compteurs Benjamin, Hélène, Jérémie, Jérôme, Jessy, Kevin, Loïc, Maxime, Nicolas, Rémi, Solène et Valentin qui ont pu, une fois n’est pas coutume, réaliser ce comptage avec une météo assez clémente pour cette période de l’année. A l’année prochaine !

 

Le fait le plus marquant, c'est qu'il n'y en a pas ! Pas assez d'eau et à l'inverse trop de froid ont fait que ce WI ne restera pas gravé dans les « analtidés ».

C'est la cinquième pire année en terme d'effectifs recensés depuis 1995 et, avec 30 espèces observées, la diversité n'était pas non plus au rendez-vous. Pourtant la couverture (il en fallait...) a été bonne sur notre département, malgré la basse température, la neige et les restes de la tempête.

On a pu constater, chez les anatidés, une petite remontée par rapport à 2016 pour la plupart des canards de surface, mis à part le chipeau. Chez les plongeurs, le Fuligule milouinan, qui se fait bien trop rare, a fait une réapparition remarquée.

En ce qui concerne les ardéidés, notons le plus mauvais effectif de Hérons cendrés depuis 2003 et une très légère remontée des Grandes Aigrettes qui nous avaient habitués à mieux. Pour la troisième fois seulement, une Aigrette garzette a été vue dans la vallée de la Bar à cette période.

Sinon, chute libre des effectifs de Grèbes huppés et nous n'avons pas eu la joie de compter parmi nous le Grèbe jougris qui stationnait aux Ayvelles peu de temps avant le comptage.

Les limicoles avaient déserté les lieux par ces grands froids et seuls quelques vanneaux furent présents.

Ce sont les laridés et particulièrement les goélands qui défraient la chronique avec un record historique puisque l'on dépasse les 360 oiseaux, toutes espèces confondues. Les conditions n’ont pas permis pas une identification certaine mais il est fort possible que des Goélands argentés et pontiques se soient glissés au milieu des leucophées et des bruns.

Merci à Alain, Christophe, Claude, Daniel, Didier, Gérard, Jean-François, Jean-Marie (x2), Jérôme, Kevin, Nicolas, Maden, Olivier, Pascal (x2), Quentin et Thierry pour leurs prestations.

 

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