Retour en image sur ces quatre jours passés à Montier-en-Der. Un super accueil et de très belles rencontres une fois de plus ! Merci à toute l'équipe organisatrice.
Alors que seulement 1 Grande Aigrette séjournait à Bairon en 2000 et 2001, les maxima atteignaient 7 individus en 2002 (Les oiseaux des Ardennes - Infox 2007 - disponible à la vente).
Hier ce sont au moins 83 individus qui ont été comptés à l'étang de Bairon. Avec leurs longues ailes larges, ces superbes oiseaux blancs offrent un magnifique spectacle. Perchées au niveau de la roselière le soleil couché, elles y passeront la nuit. La Grande Aigrette profite de la baisse de niveau d'eau de Bairon pour consommer les poissons piégés dans les poches d'eau. Hier elles étaient accompagnées de plusieurs Mouette rieuse, Canard colvert, Grand Cormoran et Foulque macroule. Sans doute y avait-il plus de découvertes à faire, mais la pluie nous a vite ramené à la voiture !
"Le projet de loi de finances pour 2018 met à mal ce modèle de référence. Il prévoit une diminution de 10 % des budgets d’investissement des agences (avec des disparités selon les agences). Ainsi, comment envisager que ces agences de l’eau pourront atteindre l’objectif fixé par l’Europe, à savoir le bon état des eaux d’ici 2027 ? D’autres éléments nous inquiètent grandement : l’annualisation et la globalisation des budgets des agences de l’eau, le financement par les agences de l’eau des parcs nationaux et de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), ou encore la forte baisse des effectifs des agences de l’eau.
La ressource en eau paye déjà un lourd tribut dû aux conséquences du changement climatique comme le démontre la sécheresse récente. Au vu de ces fortes inquiétudes, il nous faut maintenir les actions engagées et les amplifier."
Encore un argument que les détracteurs du Renard ne pourront plus utiliser pour "légitimer" la chasse du goupil.
"La destruction des renards, en plus d’être inefficace, augmente le taux de prévalence du parasite responsable de l'échinococcose alvéolaire et les auteurs évoquent également les coûts élevés, les conséquences écologiques et les considérations éthiques d’une telle gestion.
Ils préconisent des méthodes alternatives de lutte telles que l'appât anthelminthique à base de praziquantel qui s'est avéré être efficace ailleurs pour lutter contre cette maladie.
Cette étude qui vient d’être publiée arrive quelques semaines après la parution d'une publication dans la revue Proceedings of the Royal Society qui démontre que la diminution des renards roux est à mettre en corrélation avec l'augmentation de la maladie de Lyme.
Il est désormais prouvé scientifiquement que l’acharnement qui est fait sur le renard roux pourrait entraîner de lourdes conséquences sur notre santé et sur les écosystèmes. Les responsabilités des décideurs en termes de santé publique et d’écologie sont engagées et plus personnes ne peut à présent ignorer les alertes de la communauté scientifique." #CollectifRenard
Face à cet acharnement absurde, il est grand temps de stopper le massacre de ce remarquable allié et de le retirer de la liste des espèces dîtes "nuisibles" !
Retrouvez l'intégralité de la publication ici :
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0167587716304421
Voici la contribution du ReNArd au SRADDET Grand Est pour la prise en compte des Chauves-souris et des Oiseaux dans la rénovation énergétique des bâtiments et le secteur éolien. Ravie des engagements pris pour lutter contre le réchauffement climatique dans le cadre du Plan Climat annoncé par le Ministre de la Transition écologique et solidaire, l'association souhaite néanmoins attirer l'attention du Président de la région Grand Est sur l’importance de la prise en compte de la biodiversité dans ce Plan Climat et de ce fait par le SRADDET. Il nous paraît primordial au vue de l’érosion actuelle de la faune sauvage française, que la région Grand Est par le SRADDET mette en concordance les enjeux de la biodiversité et ceux de l’énergie.